MASCARADE.00.embryon (2004)
Scénographie; auto-filmage
La nuit ,
sur une pelouse,
dans un cercle tracé au sol,
(métaphore du ring, de l’espace d’activité codifié)
un homme et une femme,
nus,
teints en rouge,
portant masques et gants,
« jouent » à la boxe le long d’un axe imaginaire;
Filmés en plan fixe durant une heure,
leurs déplacements s’apparentent à une conquête territoriale
ralentis jusqu’à frôler la pause...
Chacune des toiles s’attache à un des personnages
met en exergue les particularités de sa prise d’espace.
Les peintres sont installés dans une dynamique de retard face au déroulement filmique,
qui ne cesse d’être en fuite. Cet empressement pousse les peintres à cibler leurs moyens,
techniques et plastiques, de représentation.
de marquer lemouvement
ui donner une forme
217x340cm
on assiste finalement à la superposition d’instants
où le même être se multiplie de la dissection de ses gestes.
Il demeure alors pathétiquement pantin,
dispositif de présentation
Les peintures sont disposées face à face.
un film, videoprojeté au même format, tourne en boucle
et ferme l’espace en un troisième mur.
Ici, un mode de représentation remédie à la préhension du temps de l’autre
D’une durée de 19 minutes,
cette vidéo n’est pas conçue afin d’être saisie dans sa globalité,
Fait (d’)après les peintures, son orientation esthétique en a été clairement induite.
à travers une proliférations de courtes expérimentations
où différents traitements et modes de représentation vidéos se juxtaposent,
se superposent, se tuilent…